mardi 3 mai 2011

Résultats pratiques














Voici donc les formes finales dans leur ensemble. Mon installation comporte donc 12 modules et trone fièrement en face de la baie vitrée au 3e étage dans l'aile C. (Juste en face de l'escalier minuscule pour handicapé au 3e étage).

En définitive

Alors voilà,

demain est LA présentation que tout le monde attend. Moi avec un peu plus d'appréhension que d'autre. ALors voici je crois un des derniers résumés pour conclure ce blog.

Samedi et dimanche ont été consacré surtout à l'exploration du dosage. Malheureusement rien n'a été concluant. Tous les essais, comme la texture bouboule, donnait un effet lourd aux formes, alors que les formes simplement recouvertes de mousse, quasi-transparent à certains endroits, restait plus dans l'optique de mon projet. La simplicité des formes rend, à mon avis, plus justice au moment éphémère et fragile que le projet veut illustrer. C'est un choix que j'aurai surêment fait, même en ayant plus de temps.

Ensuite, pour ce qui est des nouveaux éléments, j'ai décidé de conserver la forme de pastille, donc d'une surface de broche à poule recouverte de mousse. Si je veux être dans le plus abstrait, je pourrai dire que c'est comme une métaphore avec une situation que l'on perçoit que d'une seule manière à souvent plus de profondeur que l'on ne le croit, ou dans ce cas-ci, de textures. La mousse efface donc là-aussi le côté ''plate'' de la forme.

Pour ce qui est des formes organiques, leur structures restent très similaires. Même en travaillant le vide cette fin de semaine, couper des parties de la structure n'apporte rien de plus au projet. L'objectif qui était visé (donc de montrer la fragilité de la forme, le vide ainsi que la légèreté) a été aussi bien atteint par la mousse qui encore une fois a effacé les frontières visibles de mes formes.

En poursuivant sur la lancée de vendredi, la lumière est définitivement un plus à mon oeuvre, pour accentuer encore une fois le côté éphémère de l'oeuvre. La luminosité varie ce qui produit un effet différent sur mes modules à chaque fois.

vendredi 29 avril 2011

Résultat visuel

Donc voilà, les premières photos sont des retailles de broche que j'ai tout simplement recouvertes et j'ai légérement tordu les bords pour bien sécuriser la mousse. La petite pastille que donne le résultat est assez intéressante. Je crois que je vais essayer de reproduire ça en grand format pour voir l'effet, mais sinon je trouve que l'élément peut être réutiliser plus subtilement dans l'oeuvre et ajoute une qualité unique du fait que ce n'est qu'une surface place qui serait en cohabitation avec des surface en 3D.

Ensuite de la 3e photo jusqu'à la 6e les photos sont mes tests de dosage. Pas grand chose à dire là-dessus (j'ai déjà tout dit dans mon autre post), si ce n'est que l'on perd beaucoup de détail en photo.

Le reste est la représentation de la texture étirée avec sur une structure ratée. On aurait dit un smiley en colère balançant le poing en l'air. Pas vraiment l'effet recherché.

Élément intéressant dans la série de photo: l'influence de la lumière naturelle sur la mousse, qui la rend quasi-transparente. J'aime.












vendredi 29 avril

Alors grande soirée d'émotions et à vrai dire, je suis déjà énormément fatiguée. Nous sommes à 5 jours (ou plutôt 4 dans mon cas) de la remise du projet finale d'intégration. Et plus que jamais je me sens prise à la gorge. Le temps y est pour beaucoup, mais les résultats se font très lent. Sincèrement je doute de trouver LA chose qui va transformer littéralement mon visuel en quelque chose d'extraordinaire. Mon visuel découle naturellement de ma recherche mais les résultats se font attendre et restent nébuleux dans la plupart des esprits.Il faut absolument que je sorte de ma tête. Mais le fait de ne pas avoir de lieu précis pour l'installation et de ne pas m'être arrêter sur un choix de modules m'anguoisse beaucoup.Ça me génère un complexe d'infériorité énorme face aux autres projets. Si peu de temps et un vide intersidéral à combler. On y peut rien j'imagine.

Enfin, laissons les confessions pathétiques derrière nous et passons aux constats.
ALors comme mentionné plus tôt, la journée n'a pas été satisfaisante. Du côté des modules j'essaie de varier les formes, mais invariablement je me retrouve avec un module tordu, réplique parfaite de mon prototype. Le vide que j'essaie de créer semble trop artificiel. Les autres formes que je suis en train de fabriquer sont aussi difficiles à travailler puisqu'il faut que j'adapte ma recette de texture à chaque forme spécifique.En parlant de textures, je crois qu'étirer la mousse afin d'englober et de recouvrir la structure est mon point de base pour chaque forme. Contrairement à l'autre prototype qui donnait l'effet d'un ''nuage plein'', je trouve intéressant que la mousse soit presque transparente à certains endroits, permettant de voir la structure de métal en dessous. Ceci laisse voir un certain effet de légèreté de fragilité, me rappelant la qualité éphémère du moment Kodak.

Mais de là à produire que des modules de ce type pour mon installation, j'ai un moment d'hésitation. C'est pour ça que je suis en train d'expérimenter pour voir s'il est possible de rajouter la texture bouboule nuageuse à l'équation. Pour le moment les résultats ne me plaisent pas, il faut que je continue d'expérimenter les dosages afin de trouver la manière parfaite d'incorporer harmonieusement la mousse au module. Tout ce problème est un peu l'origine de la frustration ce soir, vu que j'ai l'impression de ne pas avancer. Je planifie alors revenir samedi au cégep pour pouvoir chercher de nouveau un lieu en cas ou mon troisième choix soit encore une fois refusé (ce qui risque fortement d'être le cas si on regarde l'historique de ce qui va bien dans mon projet). En atelier, je vais encore une fois essayer de jouer avec l'élément du vide en altérant physiquement la structure de métal.

Dodo maintenant, j'ai besoin de toute mes forces pour parcourir le dernier 100 mètres.

jeudi 28 avril 2011

Test de textures










Happening

Bon alors il semblerait que il y ait des changements à l'horaire. Les poissons vont continuer de pulluler le hall de St-Paul et je me retrouve exiler dans le Hall d'Ignace. Benjamin et moi sommes maintenant des collocs d'oeuvres. Je vais probablement devoir parler à Stéphane pour l'assemblage qui va être reporté le mardi. You-pi. Des poissons... vraiment? Frustration de mon côté. Ce n'est de la faute à personne, ce qui me frustre encore plus. Enfin.

Sinon j'avais promis des croquis de l'installation pour se soir, afin de pouvoir se donner une idée de base.Ça va devoir être reporté à demain soir. Pour le moment, je suis toujours en pleine exploration de la forme ''parfaite'' on va dire. Je fais des formats grandeur nature pour mes modules et je vais probablement décider à ce moment là quelles formes est la plus intéressante par rapport à mon thème. Comme j'ai l'impression de me limiter avec mon prototype actuel, j'essaie de trouver des nouvelles formes autre que la forme organique afin de ne pas réduire mes options. J,espère surtout trouver grâce à ça une nouvelle manière d'aborder ma forme actuelle.

Ça me rajoute une charge de travail puisque je dois faire 12 modules prototype, et ensuite produire ma série finale. Je vais camper à BdeB cette fin de semaine je crois. Je vais probablement décider de l'agencement des modules à la dernière minute, mais je crois que ça va valoir la peine de clarifier et de renforcer mon choix.

Bonne nuit

mercredi 27 avril 2011

Esquisses








réflections 27 avril

Suivi

En fait, je crois que la rencontre de cet après-midi a été très bénéfique, car le commentaire d’Alex a ouvert une autre possibilité pour mon projet. En ce moment, c’est sur que je suis en train de travailler beaucoup la forme floue et le côté plus abstrait de l’œuvre qui justifient en quelque sorte la forme que prend mes modules, mais je ne peux pas nier ou cacher en quelque sorte le côté moment Kodak qui a été un élément majeur pour le projet. Comme on l’a récemment étudié dans le cours d’art moderne et contemporain, je crois qu’un happening serait vraiment une belle manière concrète afin d’illustrer le moment Kodak de l’œuvre. Ça sortirait du côté trop intérieur de l’œuvre et autre belle surprise, rejoindrait le côté du moment Kodak et le côté de la forme floue et contemplative.

En gros je suis en train de m’organiser pour pouvoir finaliser l’œuvre le lundi, afin de pouvoir directement l’accrocher dans le hall d’entrée de ST-Paul et déjà commencer à prendre des photos. Pour le moment, Gilbert doit voir si les poissons auront le temps de partir et si un étudiant dans le cours d’Anne-Marie utilise le coin des bancs pour faire son installation. En dernier recours, je vais m’adresser à la classe d’intégration pour leur demander de venir prendre des photos le 4 mai. Ça fera un dernier petit souvenir pour tout le monde!

L’objectif du Happening serait donc que l’étudiant peut choisir de photographier l’œuvre, ou d’influencer directement celle-ci en déplaçant peut-être quelques éléments ou en jouant simplement avec l’œuvre. Donc ça me donne en quelque sorte une nouvelle direction pour l’exploration de mes formes, puisque maintenant il y a l’effet de divertissement qui se rajoute à l’équation. Là encore, ça me sort du module prototype que j’ai présenté en classe qui était plus à mon goût que pour d’autres.



Croquis

Voici mes premières esquisses dans le côté contemplatif et complètement abstrait de la forme des modules. En gros ce que j’ai retenu des croquis pour le transférer à la matière c’est la notion de plein/vide, de floue et de zone plus marquée. C’est donc ce que j’ai exploré pour mon prototype. Comme je rajoute la partie divertissement, j’ai donc fait environ 4 séries de 3 modules. Pour l’instant c’est l’objectif que je me fixe. Ensuite viendront les essais d’agencement entre ceux-ci. Pour demain, mes images seront mes différentes expérimentations sur la mousse et sur la broche à poule, ainsi que les différentes formes et aspects de mes autres modules. Pour finir, je vais publier les différents plans d’accrochage des modules.

Titre

En fait, juste après vous avoir publié le méchant bloc de texte je me suis penchée sur une question qui me semble maintenant justifiée après cette rétrospective. Devrais-je conserver le titre ou non? Je crois sincèrement que je vais garder le titre Le temps d’un souffle. Ce titre, je l’ai donné dès le début, principalement parce que je le trouvais poétique, mais en fait quand je le regarde, je vois par le fait même toute ma recherche entière. Je sais qu’il va mieux à l’étape du projet moment Kodak, mais je trouve qu’il y a matière à réflexion dans le titre et qu’il peut ne pas simplement resté attaché à jamais à cette étape. Une des raisons pour lesquelles je désire le garde est que l’on peut chercher le sens du titre dans l’œuvre, mais devant celle-ci et surtout le flou qui l’entoure, ça va pousser le spectateur à contempler mon œuvre, à rechercher l’indice du temps d’un souffle dans les modules étranges qui vont être suspendus et à se questionner sur le titre. Si j’ai souffert autant pour chercher la voie de mon œuvre dans intégration, je ne vois pas pourquoi je faciliterai la tâche aux autres!!! Non, sans blague je crois que mon choix ne changera probablement pas sans une très bonne raison.

Statut de l'oeuvre

Suivant un peu ma rétrospective, je vous donne donc un peu plus concrètement je suis rendue à quelle étape. Sur le plan démarche, j’ai remplacé le moment Kodak par l’état surréel lorsque nous sommes immobiles mentalement. Concrètement chez moi ça illustre surtout le moment ou je n’ai pas travaillé intégration. Il y avait une partie de moi qui y pensait énormément, mais rien de tangible ne s’avançait. Donc, le projet prend une autre tournure et donc devient plus contemplatif, un peu à l’instar du paysage immobile, mais vivant qui m’est plus proche, contrairement le moment Kodak auquel je suis moins sensible.
Donc pour le moment du côté matériel, j’en suis plus à l’exploration de comment traduire un moment immobile (en le basant sur mon expérience et sur mes absences dans le blogue) ce qui donne en quelque sorte… un rien. Donc mes modules seront principalement informes (qui rejoint la notion de flou) et suspendus dans les airs pour traduire un peu l’irréalité de la sculpture, de représente un moment immobile. Comme dit dans la rétrospective le flou est donc un élément que je travaille sans relâche, mais j’essaie aussi d’explorer la relation qu’il va y avoir entre la mousse et la structure de broche de poule.

Bon un dernier petit article sur une réflection sur mon titre et hop au dodo. Des constats vont suivre mes croquis et éléments visuels demain.

mardi 26 avril 2011

Rétrospective II

Rétrospective de mon œuvre :

Maintenant je crois vraiment avoir trouvé la voie de mon œuvre et surtout la place et qu’occupe la concrétisation physique de ma démarche. Alors, je compte toujours garder la sculpture comme point de départ. Mais la question qui suit ensuite est comment je peux justifier la forme qu’elle va prendre.
En fait quand je regarde mon projet, à cause des divers événements qui sont survenus dans la session je peux carrément voir les différentes étapes par lesquelles je suis passée. Premièrement, il y a l’étape de la définition de l’immobilité qui a duré les premières semaines d’intégration. Pendant celles-ci j’ai pu voir un peu l’étendue des pistes que je pouvais y trouver et disons-le franchement j’ai innocemment voulu tout représenter en une seule œuvre. Ce qui est vraiment, mais franchement, très très très con de ma part. Le résultat que j’en retiens de cette étape c’est surtout l’opposition entre l’immobilité plus naturelle (les paysages) et les moments Kodak (mouvement).

Je suis donc partie à la recherche des mouvements Kodak et donc en quelque sorte du mouvement. Mais on voit tout de suite la difficulté de la représentation du mouvement alors que je fais une sculpture qui est immobile. C’est là où j’ai été coincée et j’ai pris une pause dans le blogue pour de nombreuses semaines, surtout à cause de la nouvelle du cancer de ma mère qui est très agressif et qui sera suivi d’une chimio obligatoirement. Donc je me suis plus centrée sur moi-même afin de gérer la crise et ses conséquences et ai oublié le blogue. Mais bon, j’ai continué de penser à intégration pendant ce temps là. Du côté artistique, malgré le fait que cette voie m’a menée vers un cul-de-sac et que j’ai stagné, j’ai gardé certains éléments en tête. Principalement ça a été pour ma sculpture la forme organique qui ne suggérait peut-être un mouvement, donc pas une forme définie. Les formes de ma sculpture restaient très floues dans ma tête.

Ensuite bon, me rendant compte que je ne pouvais pas garder le moment kodak tel quel pour ma sculpture, je me suis tournée alors vers le côté indéfini et flou de l’œuvre que ça conservait dans mon esprit et une deuxième période d’immobilité dans mon cas est survenu à cause de la disparition de mon amie sans laisser aucune trace autre qu’une famille et des amis morts d’inquiétude et attendant à tout moment de retrouver un cadavre. Le pire c’est que ce n’est même pas un euphémisme. Les chances de survie de mon amie étaient de moins de 5% rendu au 5e jour de sa disparition, vu la manière où on n’avait aucun indice. Franchement je n’ai pas honte de dire que je me suis plus concentrée à essayer d’aider la police dans ses recherches, à mettre des pancartes dans toutes les stations de métro et à consoler mes amis qu’à faire intégration. La situation s’est finalement réglée avec une fin heureuse.

Bon, là encore ça m’a mis très en retard et j’ai donc continué à travailler la notion de flou en essayant de traduire ça en dessin et de le transposer à la sculpture tout en travaillant l’élément nouveau dans le matériel qu’est la mousse. En gros les croquis de demain vont surtout vous montrez le avant/après et où j’en suis rendue suivi d’un article concernant mes observations pratiques de la matière.

En fait, même si je pour le moment je me fais plus une rétrospective à moi-même qu’à vous, je remarque que malgré tous les changements qu’à subit mon projet j’ai beaucoup d’éléments récupérés de mes étapes. Je sens que malgré le parcours chaotique, je n’aurais pas eu le même résultat du tout si ces événements ne s’étaient pas produits et ne m’avaient pas forcée à rentrer dans ma coquille. Quand je regarde ce qu’est rendu mon projet je le trouve beaucoup plus proche de ce que je suis en tant qu’individu que celui du début.

Enfin, il est tard. Je vais probablement me relire et clarifier certains propos, vu qu'il semble que j'ai la tendance à être très difficile à suivre lorsque je parlede mon projet d'intégration

Critique FIFA

Là encore très en retard mais je crois que ça reste essentiel dans ma réflection la comparaison avec l'oeuvre d'un autre artiste.

FILM DE LA FIFA

Pour ma part durant la semaine de la FIFA j’ai choisi d’aller voir le film réalisé sur le travail et les œuvre d’Olafur Eliasson fait par le réalisateur Henrik Lundø en co-production avec Jacob Jørgensen.

Durant la même représentation se jouait le court métrage The Magnus, que j’ai bien apprécié par sa représentation juste et personnelle de l’artiste (dont j’ai malheureusement oublié de noter le nom) de sa méthodologie lors de son processus de création. Mais bon je ne vais pas m’étendre là-dessus plus qu’il ne faut.
Ce que je trouvais intéressant dans ‘’Space is process’’ était la manière dont le réalisateur a pu couvrir une grande partie de l’œuvre de l’artiste. Le fil narrateur pouvait ainsi se séparer en 3 catégories. En effet, le court métrage débute par une introduction de l’artiste qui s’adressait directement aux spectateurs, puis on passait ensuite au thème de l’œuvre des chutes et enfin d’une rétrospective de certaines de ses œuvres.

Le point négatif du film est que je trouve que l’on n’a pas assez mis d’emphase sur la démarche pratique de l’œuvre principale qui était les chutes de New York. Pour un projet d’envergure tel que celui-ci, il est normal que l’on ne puisse pas tout couvrir, mais le réalisateur nous directement introduit dans son film à la fin de la réalisation de l’œuvre. Ce qui fait que je n’ai pas vraiment pu prendre de note mentale pour m’inspirer de ses projets. Le fil narrateur, comme expliqué en haut, saute aussi beaucoup trop vite pour que l’on puisse se concentrer sur un des aspects que l’on préfère (sa vie, les chutes ou son œuvre en général) ce qui nous laisse un peu sur notre faim en même temps de nous laisser l’impression que le film était définitivement trop long. Je n’ai donc pas pu rester parfaitement concentrer jusqu’à la fin.

Sinon par rapport à intégration, je crois que ça m’a aidé à préciser ma pensée sur le genre d’œuvre et d’impressions que je souhaite laisser sur le spectateur. Le travail d’Eliasson voulait se fondre avec l’environnement et c’est le message fort qu’il voulait nous passer avec le projet de ses chutes. C’est là la grande différence, car ce que je veux reproduire c’est carrément l’impression d’avoir fait un Freeze dans le temps. Je veux que les gens se demandent ce que ça fait là littéralement, dans une aire fréquentée. Que l’œuvre se détache du reste.

lieu de présentation

Voici le dossir que j'ai enfin pu aller extraire de mon ordinateur après un combat acharné. Par rapport au lieu de présentation je crois que je vais m'enligner de plus en plus vers le Hall de St-Paul près des bancs d'église, vu qu'il semble y avoir un conflit entre d'autres candidats pour mon spot initial de l'oeuvre.

Lieu de la présentation

Nom: Catherine Benoit

Titre permanent ou temporaire du projet : Le temps d’un souffle

Courte description physique:

ma sculpture sera probablement composée de modules suspendus dans les airs. La dimension des modules peut varier, mais je prévois en faire des très grand. Tout peut changer selon mes expérimentations.

Type d'espace idéal:

J’aurai besoin d’un endroit situé dans une aire ouverte, afin d’isoler en quelque sorte mon projet, mais qu’en même temps le lieu soit assez grand pour ne pas gêner la circulation.

Identifiez des locaux :

L’espace idéal serait dans le coin gauche en face de la salle Hubert-Reeves. Le coin droit ne me gêne pas plus que ça non plus, mais le téléviseur serait dans le chemin. Sinon mon choix se porte dans le hall d’entrée de St-Paul ou dans le vestibule de la bibliothèque.

Précisez les conditions de présentation:

Je n’ai pas besoin de conditions de présentation précise. L’éclairage ambiant peut amplement suffire. Sinon, le seul problème technique sera selon moi l’installation des modules au plafond. J’aurai probablement besoin d’avoir une échelle à disposition.

la reprise

Bon alors ça fait trèèèès longtemps que j'ai pas publié sur le blog. Je vais essayer de réparer les pots cassés à partir de maintenant. Mon plan d'action est donc principalement de publier mes dossiers essentiels manquant, suivi d'une rétrospective pour ce soir. Demain sera probablement le début de la publication de mes tests visuels qui se poursuivera jusqu'à la fin des délais. (Youpi enfin du visuel).

Mention spéciale pour toi julie! botteuse de popotin en chef!

Je me réajuste

Depuis mon dernier message, c'est-à-dire depuis vendredi, je réfléchis beaucoup et je remets en question la pertinence de rajouter à mon projet la notion de performance. Je vous partage mes conclusions du moment;


L'idée de faire une performance pendant la projection de mon vidéo me plaisait énormément, parce que j'avais pas assez confiance en mon produit. Comme j'ai écrit lors du dernier message, la semaine passée avec l'ajout de bande sonore, j'ai vraiment créé un autre univers. Bref, je pense avoir atteint un niveau supérieur à ce que j'avais au début. De là maintenant la pertinence de la performance. Je suis une personne qui a tendance dans ces projets à masquer l'essentiel derrière autre chose. J'entends par ici, à rajouter trop d'éléments pour obtenir l'effet ciblé. Mon objectif de départ, était de réussir à troubler du moins toucher le spectateur, que le spectateur vive lui aussi un rétablissement suite au visionnement et à l'écoute. Alors en pensant ainsi je pense que maintenant la performance n'est plus justifiée et qu'elle peut même m'éloigner de mon objectif principal.



Ma première idée pour le projet d'intégration, était de faire seulement une bande sonore illustrant le rétablissement, très vite j'ai rajouté des images (les scènes dans le bain ). Au début mon idée semblait s'orienter vers de l'art minimal. Je pense qu'en me relisant, je constate que je me suis éloignée encore une fois de mon but. Dans mon projet l'univers des émotions est un élément central.



Voilà ma réflexion de cette nuit,



Une dernière raison qui n'est pas à prendre à la légère, c'est la contrainte temps. J'ai pratiquement passé tout mon temps sur le vidéo et je me dis que si j'ose la performance elle doit être préparée aussi bien ou sinon plus que vidéo. Je pense que je ne peux me permettre de "butché", mon message ne passera pas. Je pense que si j'opte pour la performance je risque fortement de "scrappé" tout mon travail.



Ensuite, j'ai travaillé lors des derniers jours sur un cadre. Encore une fois avec le recul, je pense seulement projeté sur l'écran blanc dans la salle de l'audio. Je pense que mon effet va être là puisque tout va être noir autour, le spectateur sera confronté. Bref, je pense éliminer tous les détails de ce genre pour m'en tenir au minimum. Jusqu'à la présentation, je vais m'en tenir à peaufiner mon vidéo et faire des tests de sons.

jeudi 21 avril 2011

21 avril, plus que quelques jours


Cette semaine, oh quelle semaine ! Je suis tellement fière de ce que j'ai fait et honnêtement, je ne pensais pas qu'ajouter des éléments dans la bande sonore accenturait ou du moins ferait apparaître l'angoisse. Oui parce que, moi maintenant, je la ressens l'angoisse pendant le visionnement. J'espère de tout coeur que vous tous serez touché ou du moins pas indifférents. J'ai énormément travailler et il me reste encore quelques détails au niveau du son à règler. Entre autres, mon son "distorsionne" et pour le moment je n'ai trouvé ce qui cloche. Lors de la prochaine semaine, je vais éffectuer des tests avec le projecteur. Pour ce qui est de la présentation finale du cadre, j'y pense encore, j'ai fait des tests cette semaine et pour le moment ce n'est pas concluant. Je pense que j'ai un vidéo d'une grande valeur du moins émotive et je ne veux surtout rien gâché, alors je prends mon temps pour prendre des bonnes décisions. Puis, pour ce qui est de l'idée de faire le tout dans une performance, je pense que je vais seulement tenir le cadre, je pense que le message sera suffisant pour dire que je le porte, que j'ai été comme le personnage et je ne le suis plus. Je me suis fait un cadeau qui au début de la session, j'avais peur de tomber dans la complaisance. Maintenant, je peux affirmer que non, c'est ma victoire. Désormais, après avoir règlé les derniers détails, je m'en remettrai à vous.

En attendant la présentation du 4 mai, je vous mets une photo ainsi qu'un court texte.


Nom : Julie Pelletier
Titre : « Détresse consumée »
Information technique : installation vidéographique et performance avec son ambiant
Temps : 2 m 40
Participation : Serge Carrier

La description du projet est un vidéo projeté sur cadre de 4 pi x 3pi, le tout porter par une personne. L’ensemble du projet est une explication, subjective et émotive, de ce qu’est ma vision du rétablissement. Pour vivre un rétablissement, il faut vivre la tempête c’est pour cette raison que les scènes sont tournées entièrement dans un bain. Cela va vous permettre d’entrer dans l’intimité du personnage, d’être un témoin, comme une lecture d’un journal intime. Vidéo sans voix, seulement des images et une bande sonore de différents mouvements respiratoires. Le vidéo est divisé en trois parties non égales : l’attente, la crise et l’apaisement. Je vous conseille de respirer.


Voilà c'est tout