mercredi 30 mars 2011

Critique


Tout d’abord, le film que j’ai choisi d’aller voir est : « If I can fly », réalisé par Yoakim Bélanger et danser par un danseur professionnel : Karsten Kroll.  Ce vidéo est dans la catégorie art médiatique, parce qu’il est un curieux et intéressant mélange de peinture et de vidéo, son année de réalisation est 2010. La scène débute, par un personnage recroquevillé sur lui-même. Puis, le personnage commence à danser avec des gestes que je pourrais caractériser d’assez grossier. Je veux dire par ce mot, que les mouvements ne sont pas raffinés, ces plutôt des mouvements saccadés, presque "animale".  La plupart des plans pendant le film c’est des plans larges, mis à part dans la deuxième partie (peinture) ou les plans sont plus rapprochés et flous, donc plan buste. La durée est de 11 minutes.

Ensuite, il y a plusieurs éléments qui ont capté mon intérêt. Entre autres, le début de la scène ou le personnage est recroquevillé. Quoique clichée, je pense que c’est une bonne piste de départ qui annonce plus. Puis, lorsque l’acteur c’est mis à danser, oh là, ça m’a vraiment beaucoup touché.  Je me suis sentie de plus en plus en lien direct avec le personnage, la peinture s’est rajoutée au tout dans une belle harmonie. J’étais comblée après 5 minutes et sincèrement, j’aurais préféré que la vidéo s’arrête à ce moment-là. Je portais en moi une charge émotive et je « tripais », mais la vidéo n’était qu’à sa moitié. À la fin de la présentation, le premier mot qui m’est venu en tête est : dommage.  Je ne pense pas qu’il y avait une histoire avec un fil conducteur précis, cependant la charge émotive était là et a été dissipé par d’une part la durée trop longue et d’autre part une petite musique d’accompagnement « gossante ». J’avais comme l’impression que c’était une musique de cirque, ce qui m’a irritée.

Finalement, cette petite sortie m’a permis de réfléchir à mon projet intégration.  Je vais garder en tête pour faire suite au visionnement de cette œuvre plusieurs éléments, mais le plus important est de laisser chaque image le temps d’exister.  J’entends par ici, de laisser du temps à chaque image pour que le spectateur vive dans le personnage et ressente les émotions.  Puis, être capable de mettre une limite de temps pour ne pas perdre l’intérêt du spectateur. Évidemment, ce n’est que mon opinion et peut-être que la durée était parfaite parce que c’est le seul film ou les spectateurs ont applaudi à la fin de la présentation. Je vais quand même garder en tête la notion de temps et la charge émotive.

Titre: If I can fly

Producteur: Yoakim Bélanger

 Lieu : Canada 2010

Thème : couleur, sans dialogue

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